Le vélo se développe à grande allure en France et c’est une excellente nouvelle. Et avec le développement du vélo, le développement des infrastructures nécessaires comme les voies cyclables et les signalisations. Mais les parkings à vélos ne sont pas en reste.
Les entreprises et collectivités installent généralement les parkings à vélos dans des endroits généralement stratégiques. Ainsi, ils permettent d’accueillir les cyclistes de plus en plus nombreux . Malheureusement, les choix de design ne sont pas toujours les plus judicieux et les installations sont souvent bien trop espacées n’optimisant pas l’espace au sol. De plus, elles dérangent parfois le déplacement des piétons. Le risque (le nombre de cyclistes continuera à augmenter chaque année sans aucun doute) est de devoir déconstruire ses installations. Et les remplacer par des infrastructures plus adaptées en termes de design et de surface. Ainsi, dans un contexte ou la nouvelle directive PEB (Performance Energtique des Bâtiments) de l’union européenne va rapidement imposer deux places de parking vélo par nouvel appartement construit, ne serait-il pas judicieux de faire juste du premier coup ?
Les mauvais exemples
Les mauvais exemples fleurissent malheureusement dans les nombreuses villes françaises. Nous en avons trouvé quelques-uns ci-dessous
Les bons exemples :
1/ Autoriser les vélos des deux côtés
L’installateur du râtelier devra bien entendu vérifier les contraintes à sa mise en place mais utiliser les deux côtés du râtelier permet de maximiser son utilisation. Plusieurs designs existent et permettent cette mise en place. A noter aussi, le râtelier spirale qui apporte une touche de design contemporain généralement appréciée des collectivités.
2/ Chevaucher les roues
Dans le même esprit, chevaucher les vélos et les positionner face à face permet également de diminuer l’empreinte au sol d’environ 50 cm sur la longueur, ce qui n’est pas négligeable.
3/ Dessiner le râtelier en épi
D’une manière similaire aux parking de voitures en épi, les râteliers en épi aident également dans l’optimisation de l’espace au sol. Ils sont souvent utiliser pour laisser un passage suffisant aux piétons.
4/ Surélever une place sur deux
L’espace entre deux places est généralement limitée à 50 cm afin de s’assurer que les guidons des deux vélos ne se gênent pas. Par contre, si vous surélevez une position sur deux, cela vous permet de rapprocher les vélos de manière significative. Vous pouvez, dans ce cas, réduire la distance entre deux vélos à environ 30 cm et donc réduire la surface au sol de 40% !
5/ L’ option mobile
Les râteliers mobiles, en plus d’offrir les avantages liés à leur mobilité, sont souvent très compacts. Comme détaillé dans un article précédent, ils offrent souvent une empreinte au sol optimisée.
Nous pouvons ainsi imaginer un parking à vélos cumulant les 4 caractéristiques listées ci-dessus. Cela permettrait d’accueillir un maximum de cyclistes sur une surface définie. Alors, utilisez votre imagination pour dessiner le râtelier optimal et aider à une optimisation des parkings à vélos !